L’affaire du ralentissement volontaire des iPhone par Apple (battery gate), qui, il y a quelques années, avait valu à la firme de Cupertino plusieurs remontages de bretelles des régulateurs internationaux, rebondit une nouvelle fois en Corée du Sud. Contre toute attente, la justice sud coréenne vient en effet de rejeter un recours collectif qui pointait du doigt le bridage volontaire des iPhone afin, selon Apple, d’économiser de la batterie et d’éviter un arrêt inopiné de l’appareil. La procédure initiée en justice soutenait aussi que ce bridage était une forme d’obsolescence programmée dont l’objectif était de pousser à l’achat d’un nouvel iPhone.

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Apple échappe donc à un nouveau procès et à de possibles indemnités. Les plaignants réclamaient pas moins d’1,64 million de dollars en dommages et intérêts, un montant qui aurait été à répartir entre 9800 personnes (propriétaires ou ex-propriétaires d’iPhone). Certes, le battery gate remonte tout de même à 2017 – année durant laquelle une mise à jour iOS diminuait les performances du processeur de l’iPhone pour éviter les arrêts inopinés – mais pour les personnes concernées, cela ne change pas grand chose à l’affaire.